Vraiment
Et si on s’aimait ?
Non, pas comme tu crois, ta main sur mon épaule, ma voix dans ton oreille ou ta peau contre la mienne.
Non, si on s’aimait vraiment, tout entier ?
Si on essayait de se regarder vraiment ?
Si on choisissait de se connaître, l’un l’autre, au-delà de ce qu’on croit connaître ?
Tu verrais que dans les fosses abyssales de mon être se nichent des étoiles et des larmes.
Je regarderais, dans les cieux qui t’habitent, danser la pluie et des perles.
Tu goûterais dans mes forêts profondes les fruits de mes soupirs.
Je boirais dans ta source l’eau de tes nuits blanches.
Tu sentirais le parfum du jardin de ma joie.
J’humerais l’odeur enivrante de ta tendresse.
Tu écouterais, sans te lasser, le chant de mon cœur.
J’entendrais, attentive, le murmure de ton âme.
Tu caresserais la palpitation de ma vie, éblouissante et lourde.
Je toucherais avec émotion les fibres sombres et lumineuses qui te tissent.
Nous marcherions, main dans la main, sur le chemin caillouteux et tendre de la relation.
Et si on s’aimait, mon amour ?
Non, pas comme tu crois, ta main sur mon épaule, ma voix dans ton oreille ou ta peau contre la mienne.
Non, si on s’aimait vraiment, tout entier ?
Si on essayait de se regarder vraiment ?
Si on choisissait de se connaître, l’un l’autre, au-delà de ce qu’on croit connaître ?
Tu verrais que dans les fosses abyssales de mon être se nichent des étoiles et des larmes.
Je regarderais, dans les cieux qui t’habitent, danser la pluie et des perles.
Tu goûterais dans mes forêts profondes les fruits de mes soupirs.
Je boirais dans ta source l’eau de tes nuits blanches.
Tu sentirais le parfum du jardin de ma joie.
J’humerais l’odeur enivrante de ta tendresse.
Tu écouterais, sans te lasser, le chant de mon cœur.
J’entendrais, attentive, le murmure de ton âme.
Tu caresserais la palpitation de ma vie, éblouissante et lourde.
Je toucherais avec émotion les fibres sombres et lumineuses qui te tissent.
Nous marcherions, main dans la main, sur le chemin caillouteux et tendre de la relation.
Et si on s’aimait, mon amour ?